Écrivains, publicistes, dramaturges – originaires de Choucha

Le 5 janvier, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré la ville de Choucha la capitale culturelle du pays. Qarabag.com commence à publier une série de documents sur les originaires de Choucha – des personnalités culturelles qui ont laissé leur empreinte indélébile sur l’histoire du monde.

Le premier texte est dédié aux écrivains, publicistes et dramaturges.

Nom, prénom

Années de la vie

Trace dans l’histoire

1.

Abdurrahim Akhverdov Asad-bek oghly

1870-1933 

Les meilleures œuvres d’Akhverdov expriment une protestation contre l’oppression du peuple, appellent à une lutte contre les restes de la féodalité, l’ignorance. Il a créé des images de héros qui se battent pour la justice, qui protestent contre la violence. Akhverdov a également participé au développement du théâtre national à la fois en tant qu’organisateur et en tant que metteur en scène. Depuis 1907, Akhverdov est l’un des principaux auteurs du magazine satirique  «Molla Nasreddin».

2.

 

Suleyman Sani Akhoundov

1875-1939 

La comédie «L’Avare», écrite en 1899, dans laquelle l’auteur ridiculisait les coutumes et les traditions dépassées, en dessinant une image désagréable d’un grippe-sou et d’un avare était la première œuvre de Suleyman Sani Akhoundov. Dans les œuvres créées après la révolution russe de 1905, l’écrivain a abordé des problèmes sociopolitiques plus larges, en les couvrant d’un point de vue démocratique. Dans ses œuvres écrites après 1920, Akhoundov a continué à critiquer le despotisme, le système patriarcales et le sous-développement.

3.

Hachim bek Miriman oglu Vezirov

1868-1916 

Hachim bek Vezirov est l’auteur des pièces de théâtre «L’education scolaire», «Ne frappez pas à ma porte – ou votre porte sera frappée», «Se marier, ce n’est éteindre la soif». Il a écrit des articles sur l’éducation, la science, les questions sociales et politiques. À différents moments il a été rédacteur en chef du journal «Irсhad», publié le journal «Teze Hayat», édité les journaux «Ittifag», «Sada», «Sadayihagg», «Sadayi-Kavkaz». Il est l’auteur de la première critique de l’opéra «Leyli et Medjnoun».

4.

Nadjaf bek Fatali oglu Vezirov

1854-1926 

Nadjaf bek Vezirov est l’auteur de la première tragédie azerbaïdjanaise «Le malheur de Fakhreddin» et l’un des fondateurs du théâtre azerbaïdjanais. Par la suite, il a reçu le surnom de «Musulman Ostrovski». Il a écrit une quinzaine d’œuvres dramatiques reflétant de manière réaliste la vie et les coutumes des propriétaires fonciers, des commerçants et des hommes d’affaires bourgeois azerbaïdjanais de la fin du XIXe – début du XXe siècle. Les drames réalistes quotidiens de Vezirov se distinguent par leur orientation satirique. Vezirov a soulevé des questions pertinentes à son époque, mais il a estimé que la morale peut être modifiée par le développement de l’éducation.

5.

Djeyhoun Abdul-Huseyn oglu Hadjibeyli

1891-1962 

Après la formation de la République démocratique d’Azerbaïdjan, Hadjibeyli a été nommé rédacteur en chef du journal «Azerbaïdjan», l’organe officiel de presse écrite du gouvernement. En 1919, un membre de la délégation azerbaïdjanaise conduite par Alimardan-bek Topchibaсhev, Djeyhoun Hadjibeyli se rend en France pour participer à la Conférence de paix de Versailles. Lorsque la République démocratique d’Azerbaïdjan a cessé d’exister en 1920, il n’est pas retourné en Azerbaïdjan et jusqu’à la fin de sa vie, il a vécu à Paris, où il a commencé à promouvoir activement l’histoire et la culture de l’Azerbaïdjan. Hadjibeyli est l’auteur de nombreux récits et nouvelles, ouvrages scientifiques et articles sur l’histoire, la langue et la littérature azerbaïdjanaises. L’attention particulière de Djeyhoun Hadjibeyli a été attirée sur les problèmes de la libération et de l’émancipation des femmes, leur rôle dans les activités publiques et dans la lutte sociale.

6.

Agil Djafar Handan oglu Hadjiyev

1947-2019 

Agil Hadjiyev est un critique littéraire azerbaïdjanais, écrivain. Pour une série d’œuvres sur le folklore turc, il a été élu membre honoraire de la Société folklorique de Turquie à Ankara (1993). Pour ses recherches dans le domaine des relations littéraires russo-caucasiennes, il a été élu membre à part entière de l’Académie internationale des sciences sociales et économiques de Tbilissi (2003). Pour son travail sur l’histoire de la littérature russe, il a été élu membre correspondant de l’Académie des sciences et des arts de Petrovsk à Saint-Pétersbourg (2003). Pour ses services dans le développement de l’éducation et de la science en Azerbaïdjan, il a reçu l’Ordre de Сhohrat (de la Gloire) (2009).

7.

Khalil Ibrahim

1892-1938 

Khalil Ibrahim est un écrivain azerbaïdjanais, publiciste, traducteur, critique, éducateur et personnalité publique. Khalil Ibrahim a écrit sur une grande variété de problèmes – de nature socio-politique, culturelle, éducative et sociale. Le sujet de la libération des femmes se côtoyait avec la question de la lutte contre l’analphabétisme, des revues de représentations théâtrales avec des articles publicitaires. Il s’est montré dans tous les genres comme un spécialiste compétent.

8.

Yousif Vazir Tchatmanzaminli

1887-1943 

Le 1er novembre 1918, par un décret du gouvernement ADR, M. Vezirov est nommé représentant diplomatique en République populaire ukrainienne. En même temps, il était le représentant diplomatique en Crimée et en Pologne. L’une des principales tâches de la mission diplomatique était de familiariser le public de ces pays avec l’Azerbaïdjan. À cette fin, le bureau a organisé des soirées, publié des articles sur l’histoire, la littérature, la culture, le commerce et l’économie de l’Azerbaïdjan dans des journaux et des magazines. En 1921, ses livres «Un regard sur la littérature azerbaïdjanaise» et «Azerbaïdjan – historique, géographique et économique» qui étaient pleins d’observations scientifiques de l’écrivain ont été publiés. En 1930-1935, il a publié ses romans «La source des femmes», «Les étudiants», «En 1917» et il a écrit la pièce de théâtre «Khazrati Chahriyar».