{"id":11659,"date":"2023-01-16T11:36:52","date_gmt":"2023-01-16T07:36:52","guid":{"rendered":"https:\/\/qarabag.com\/?p=11659"},"modified":"2023-01-16T12:51:34","modified_gmt":"2023-01-16T08:51:34","slug":"heros-de-lunion-sovietique-originaire-de-djabrail-djamil-akhmedov","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/qarabag.com\/heros-de-lunion-sovietique-originaire-de-djabrail-djamil-akhmedov\/","title":{"rendered":"H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique, originaire de Djabra\u00efl: Djamil Akhm\u00e9dov"},"content":{"rendered":"

\"\"Djamil Mammad oglou Ahm\u00e9dov est n\u00e9 le 10 mars 1924 dans le village de Djabra\u00efl (aujourd’hui, la ville de Djabra\u00efl).
\n<\/strong>[Encyclop\u00e9die sovi\u00e9tique d’Azerba\u00efdjan. Volume IV. 1980, p. 259]<\/span><\/a>
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[H\u00e9ros de l’Union Sovi\u00e9tique. Bref dictionnaire biographique. 1. 1987, p. 91]<\/a><\/span>
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[R. Mammadov. Les Azerba\u00efdjanais ont combattu pour leur patrie. 2005, 11]<\/a><\/span><\/p>\n

\"\"En 1941 Djamil a obtenu son dipl\u00f4me d’\u00e9tudes secondaires. Apr\u00e8s l’attaque de l’Allemagne nazie sur l’Union sovi\u00e9tique (22 juin 1941), Djamil s’est rendu au centre de recrutement pour aller au front, mais le jeune homme qui n’avait pas atteint l’\u00e2ge de l’appel a vu sa demande rejet\u00e9e.
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[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l\u2019Union Sovi\u00e9tique. 2017, p. 55]<\/span><\/a><\/p>\n

En mars 1942, Djamil Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 incorpor\u00e9 dans l’arm\u00e9e sovi\u00e9tique, et en septembre de la m\u00eame ann\u00e9e, il est parti au front. Il a pris part aux batailles pour le Caucase du Nord, la Crim\u00e9e, la Bi\u00e9lorussie et la Pologne.
\n
[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. 2017, pp. 55-58]<\/span><\/a>
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[Feuille de r\u00e9compense. 3 juillet 1944]<\/a><\/span><\/p>\n

En d\u00e9cembre 1942 Djamil Akhm\u00e9dov a re\u00e7u sa premi\u00e8re blessure. En 1943, il est dipl\u00f4m\u00e9 de l’\u00e9cole d’infanterie militaire Sergo Ordzhonikidze \u00e0 Bakou en tant que sous-lieutenant. \u00c0 la fin de sa formation \u00e0 l’\u00e9cole d’Ahmed, il a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 commandant du peloton d’infanterie.
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[R. Mammadov. Les Azerba\u00efdjanais ont combattu pour leur patrie. 2005, p. 11]<\/span><\/a>
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[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Bref dictionnaire biographique. 1. 1987, p. 92]<\/a><\/span>
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[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. 2017, pp. 55-56]<\/a><\/span><\/p>\n

Le 14 mai 1944, Djamil Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 promu au rang de “lieutenant de la garde”.
\nEn juin de la m\u00eame ann\u00e9e, Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 alternativement bless\u00e9 trois fois au combat et n’a pas quitt\u00e9 le champ de bataille.
\nLe 24 juin 1944, il a \u00e9t\u00e9 bless\u00e9 pour la premi\u00e8re fois \u00e0 la t\u00eate, lors de la bataille pour le village de Proujinishche (actuelle Bi\u00e9lorussie).
\nLe 25 juin 1944, Akhm\u00e9dov et son peloton ont \u00e9t\u00e9 les premiers \u00e0 traverser la rivi\u00e8re Tremlya (r\u00e9gion de Gomel, Bi\u00e9lorussie). Pendant dix heures, debout \u00e0 la taille dans l’eau, Akhm\u00e9dov avec un peloton a bloqu\u00e9 la travers\u00e9e jusqu’\u00e0 l’approche d’autres unit\u00e9s. En voyant Djamil bless\u00e9, le commandant de la compagnie lui a propos\u00e9 d’aller \u00e0 l’h\u00f4pital. Djamil Akhm\u00e9dov a r\u00e9pondu:
\n\u00ab\u00a0Tant que mes mains tiendront une mitrailleuse, tant que mon c\u0153ur battra, je n’abandonnerai pas le champ de bataille ! <\/em>\u00bb.<\/p>\n

Le 26 juin 1944, pendant l’assaut du village de Malin (r\u00e9gion de Gomel, Bi\u00e9lorussie), Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 gravement bless\u00e9 \u00e0 la cuisse, mais a continu\u00e9 \u00e0 commander le peloton. Apr\u00e8s que les Allemands aient \u00e9t\u00e9 \u00e9limin\u00e9s du village, Akhm\u00e9dov, qui a perdu connaissance \u00e0 cause de la perte de sang, a \u00e9t\u00e9 emmen\u00e9 dans un h\u00f4pital de campagne.
\n
[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. 2017, pp. 57-58]<\/span><\/a>
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[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Bref dictionnaire biographique. 1. 1987, p. 91]<\/a><\/span>
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[\u00c9toiles d’or de l’Azerba\u00efdjan.1975, p. 106]<\/a><\/span>
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[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Djamil Akhm\u00e9dov. 1975, pp. 48-49]<\/a><\/span>
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[Feuille de r\u00e9compense. 3 juillet 1944]<\/a><\/span><\/p>\n

Le 26 septembre 1944, apr\u00e8s avoir r\u00e9cup\u00e9r\u00e9, Djamil Akhm\u00e9dov retourne au front. Cette fois, il est nomm\u00e9 commandant de compagnie. En octobre 1944, Akhm\u00e9dov est de nouveau bless\u00e9 \u00e0 trois reprises lors de la lib\u00e9ration du village de Zalubice Stare (Pologne) pr\u00e8s de la rivi\u00e8re Narew. Le 6 octobre 1944, Djamil Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 bless\u00e9 pour la quatri\u00e8me fois, cette fois mortellement.\u00a0 Quand il a \u00e9t\u00e9 retir\u00e9 du champ de bataille, il a \u00e9t\u00e9 touch\u00e9 par un \u00e9clat d’obus. Djamil Akhm\u00e9dov est mort de ses blessures le 17 octobre (6) 1944. Cependant, les documents de ces ann\u00e9es et certaines sources indiquent qu’Akhm\u00e9dov a \u00e9t\u00e9 tu\u00e9 le 2 septembre 1944. Il a \u00e9t\u00e9 enterr\u00e9 \u00e0 Varsovie (Pologne) dans le cimeti\u00e8re des soldats sovi\u00e9tiques.
\n
[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. 2017, p.59]<\/span><\/a>
\n
[Encyclop\u00e9die sovi\u00e9tique d’Azerba\u00efdjan. Volume IV. 1980, p. 259]<\/a><\/span>
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[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Bref dictionnaire biographique. 1. 1987, p. 92]<\/a><\/span>
\n
[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Djamil Akhm\u00e9dov. 1975, pp. 46-47;51-52]<\/a><\/span>
\n
[Rapport sur les pertes mortelles]<\/a><\/span><\/p>\n

\"\"<\/p>\n

Le 24 mars 1945, Djamil Akhm\u00e9dov a re\u00e7u \u00e0 titre posthume le titre de H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Il a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 d\u00e9cor\u00e9 des ordres de l’Etoile rouge, d’Alexandre Nevsky et de L\u00e9nine. Dans les documents d’archives, son nom est \u00e9voqu\u00e9 comme Djamal (Akhm\u00e9dov).
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[H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. Bref dictionnaire biographique. 1. 1987, p. 92]<\/span><\/a>
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[Etoiles d’or de l’Azerba\u00efdjan.1975, p. 104]<\/a><\/span>
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[A. A. Husseynov. Azerba\u00efdjan, 1941-1945. H\u00e9ros de l’Union sovi\u00e9tique. 2017, p.57]<\/a><\/span>
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[R. Mammadov. Les Azerba\u00efdjanais ont combattu pour leur patrie. 2005, p. 11]<\/a><\/span>
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[Encyclop\u00e9die sovi\u00e9tique d’Azerba\u00efdjan. Volume IV. 1980, p. 259]<\/a> <\/span>
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[Feuille de r\u00e9compense. 3 juillet 1944]<\/a> <\/span>
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[Feuille de r\u00e9compense]\u00a0<\/a><\/span>
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[Rapport sur les pertes mortelles]<\/a><\/span><\/p>\n

En 1972, un film documentaire a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 sur Djamil Akhm\u00e9dov, intitul\u00e9 “Il croyait qu’il reviendrait\u201d. \u00c0 Djabra\u00efl, une rue et une \u00e9cole portent son nom.
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[Encyclop\u00e9die sovi\u00e9tique de l’Azerba\u00efdjan. Volume IV. 1980, p. 259]<\/span><\/a>
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[R. Mammadov. Les Azerba\u00efdjanais ont combattu pour leur patrie. 2005, p. 11]<\/a><\/span><\/p>\n

Avec l’occupation de Djabra\u00efl par des formations arm\u00e9es arm\u00e9niennes en 1993, la maison-mus\u00e9e de Djamil Akhm\u00e9dov et les deux bustes \u00e9rig\u00e9s en son honneur ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9truits.
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[Encyclop\u00e9die sovi\u00e9tique azerba\u00efdjanaise. Volume IV. 1980, p. 259]<\/span><\/a>
\n
[Etoiles d’or de l’Azerba\u00efdjan.1975, p. 107]<\/a><\/span><\/p>\n

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Djamil Mammad oglou Ahm\u00e9dov est n\u00e9 le 10 mars 1924 dans le village de Djabra\u00efl (aujourd’hui, la ville de Djabra\u00efl).<\/p>\n","protected":false},"author":11,"featured_media":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1241],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11659"}],"collection":[{"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/11"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=11659"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11659\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":11660,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11659\/revisions\/11660"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=11659"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=11659"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/qarabag.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=11659"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}